Compte rendu FSBK le Mans

Publié le par Pierrot Lerat Vanstaen

1ère épreuve du championnat de France Superbike.
 
A peine un mois après avoir pris la décision de s'engager en FSBK, nous voici sur le circuit du Mans, au milieu du meilleur plateau de France.
 
Jeudi soir, installation du box, de la structure, nous voici en place.
Lolo, Mc Bob et William notre Géo trouve tout sont là pour m'accompagner tout le week end.
 
Avant cette épreuve, nous n'avons pu réaliser qu'une seule séance de roulage, tout est donc à mettre au point ce week end.
 
Vendredi matin, je prends la piste sous un déluge. Je réalise que deux tours et rentre aux stands. J'ai un problème d'embrayage.
Lolo nous refait une purge, et je reprends la piste. 2 tours, et ça recommence, une première séance pour rien.
Bruno, patron des concessions JP motos, viendra nous rejoindre en urgence depuis le 91, avec un de ses mécaniciens, et un système d'embrayage complet neuf.
Pas de temps à perdre alors le système complet est changé.
2nde et dernière séance d'essais, la pluie est encore au rendez vous. Je ne suis pas à l'aise alors que les autres claquent déjà les chronos. Je ne trouve pas mon rythme et pourtant je me sens sur des oeufs.
 
Finis pour les essais. Place aux qualifs du samedi.
Et là pour tout simplifier. Les qualifs se déroulent sur le sec.
Nous n'avons aucun roulage en slicks. La première séance sera donc concentrée sur le dégrossi du châssis.
Je suis très loin mais à chaque information rapportée de la piste, Lolo me règle la moto dans le sens souhaité.
Pour une première, nos suspensions Bitubo progressent bien.
 
Le team Jp motos Plein gaz se complète. Pour cette première, une grande partie du staff voulait être là.
Lolo au châssis, Marc à la mécanique, Jean Luc au moteur, William à l'assistance, Gino aux pneus, Mc Bob à l'intendance et l'accueil de nos partenaires, et Philippe le sponsor principal sont là pour palier à chacun de nos problèmes.
 
2nde séance qualif, je me sens plus à l'aise malgré une roue avant qui ne veut pas rester au sol.
A mi séance je m'arrête changer de pneus. Rodage des mécanos avec ce premier changement de roues en séance.
Je repars, mais jardine dès la sortie des stands. Le pneus arrière a un plat et je ne peux tourner. J'évite la chute et rentre aux stands.
Nouveau changement de pneus, on remet le vieux qui a plus d'une heure de roulage.
Couteau entre les dents, je reprends la piste pour améliorer. Une maigre amélioration vu les conditions. Nous devrons nous contenter de la 26è place.
 
Dimanche matin, warm up avec un changement d'horaire dans la nuit, de bon matin c'est dur.
Un 3è roulage sur le sec et nous validons de nouveaux réglages.
Pourtant les 2 courses sont annoncées sur l'eau.
Première manche. Je pars prudemment n'ayant pas trouvé mes marques vendredi.
Tour à tour je ne trouve pas mes sensations, impossible de trouver le grip à la moindre trace d'eau. Je suis en aquaplanning même en ligne droite.
Je rentre avant la fin. Lolo tente une nouvelle pression je repars. C'est pire. Je re rentre, Lolo essaye encore autre chose et là toujours pas mieux.
 
Je suis le seul pilote à rouler Metzeler, impossible de comparer à d'autres. Nous sommes perdus.
Gino, nous propose donc d'essayer d'autres pneus pour la seconde épreuve.
 
Pose du midi et séance de dédicaces pendant la visite des stands. Pas mal de monde devant notre box puisque nous sommes très peu à proposer des posters. Un bon coup de pub.
 
Fin de journée. Je suis le premier à me mettre en place sur la grille pour la seconde épreuve.
Départ, je me faufile très bien et gagne presque deux lignes avant le premier virage.
Mais le manque de sensations du matin ne me permet pas de m'exprimer dès les premiers tours.
Je ne suis pas à l'aise mais prend confiance petit à petit. Puis un déclic, je me sens mieux sur cette piste aux trajectoires séchantes.
Malgré ma position, mes chronos sont alors équivalents à ceux du top 10. Je remonte sur mes concurrents mais en sortant du raccordement, une sensation bizarre puis une moto qui se met à louvoyer dans toute la ligne droite.
Je rentre au stand, les mécaniciens se penchent sur le problème pour déterminer un bris de la cage de rotule d'amortisseur.
Nous n'avons pas la cause exact sur la casse de cette pièce. Seul un mauvais couple de serrage pourrait nous aider à comprendre.
 
Nous repartons donc avec un double zéro pour cette première épreuve.
Pourtant je reste plutôt content de ce week end.
Certes nous avons rencontrer de nombreux petits soucis mais tout à fait normal pour une mise en route. Il faut rappeler que seulement une journée de roulage, en suspensions d'origine, avait été effectuer avant de nous rendre au Mans.
Nous avons maintenant 4 semaines pour finir de préparer notre machine et être plus en forme pour la prochaine épreuve.
 
Merci à toute mon équipe du team JP motos Plein gaz pour le travail effectué ce week end.
Merci à tous mes partenaires et fournisseurs qui nous ont, en un temps record, d'être prèsent à cette première épreuve.

Publié dans pierrotlerat

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